Aidons Estelle

Oyez! Oyez! Oyez!

Partagez avec vos contacts et demandez un don de 5 à 10 $. Ceci est l’initiative d’une citoyenne puisque les institutions de la santé du Québec refusent de lui venir en aide. Donc, elle lance officiellement la campagne de financement qui a pour objectif d’amasser 25 000 $ d’ici 60 jours soit avant le 7 mai 2015. Contactez Linda MacCulloch lmacculloch@globetrotter.net

 Campagne en ligne

 Vidéo –La Facture  Radio-Canada Une nouvelle maladie, l’hypersensibilité environnementale

 Quand l’environnement rend malade

Association pour la santé environnementale du Québec -AGA et conférence

two hands

ASEQ-EHAQ – AGA/AGMAprès-midi, conférence avec Barry Breger, MD, Paul Héroux, Ph. D. et David O’Hare, MD qui parleront des hypersensibilités environnementales (chimiques, CEM, moisissures, aliments, particules : pollen, poussière et squames d’animaux, etc.) et autres déclencheurs : lumière, son, pression atmosphérique, etc.

AFFICHE-11e AGA et CONFÉRENCE          POSTER – 11th AGE and CONFERENCE

Lire aussi ces articles apparus cette semaine:

Une nouvelle maladie, l’hypersensibilité environnementale | ICI.Radio-Canada.ca

QUAND L’ENVIRONNEMENT REND MALADE – La facture

Sachez que la phrase « Quand l’environnement rend malade » est protégé par le droit d’auteur et appartienne à l’ASEQ.

Lettre à Mme Isabelle Samson – Santé publique de l’Estrie- Magog 27 janvier

Vidéo Séance d’information dans la salle du Conseil de la ville de Magog

Madame,

J’ai écouté attentivement vos réponses lors de la séance d’information tenue à Magog le 27 janvier dernier, et j’ai été déçue de constater votre manque de connaissances en la matière. Vous trouverez ci-après ma critique à l’égard des commentaires que vous avez exprimés pendant cette séance d’information.

 Vous avez mentionné : « Je suis praticienne de santé publique, les radiofréquences ce n’est pas pour nous un enjeu de santé »

 Vous confirmez que, malgré le fait que la technologie sans fil continue à se développer à pas de géant et que son utilisation croît chaque jour davantage, vous n’êtes, ni comme médecin, ni comme individu, ni comme mère, le moindrement curieuse de savoir si cela pose le moindre risque. Comme médecin, vous savez pourtant qu’il y a un risque probable, et de plus en plus d’études le démontrent… Comment est-il possible qu’en tant que professionnelle, vous ne vous sentiez pas interpellée?

La bande utilisée par les compteurs est de 900 MHz (902 à 928 MHz) et elle est exempte de licence. Afin que les compteurs de tous les utilisateurs puissent communiquer simultanément, ils doivent utiliser une technologie à sauts de fréquence (et 82 canaux sont utilisés). Ces bandes en chevauchent d’autres et créent des harmoniques que personne ne peut prédire ni reproduire… Et cela ne préoccupe pas la Santé publique?

Vos croyances se basent sur le Code de sécurité 6. Toutefois au moment de la conception de ce code, l’exposition ambiante aux radiofréquences/micro-ondes en Amérique du Nord était d’environ 10 milliards de fois inférieure à celle que Protégez-vous / Poly ont mesurée à l’intérieur comme étant l’exposition « ambiante » en 2012!

Comment pouvez-vous affirmer que, ni pour vous, ni pour votre ministère, les radiofréquences (RF) ne sont une préoccupation? Je vous invite à écouter ce webinaire du Dr David Carpenter qui a reçu son diplôme de médecine de l’École de médecine de Harvard et, pendant plus de 25 ans, il s’est concentré principalement sur la maladie humaine résultant de l’exposition aux contaminants environnementaux comme les métaux lourds, PCB, l’uranium appauvri et les fréquences électromagnétiques ou la pollution CEM. « Health Effects of Électromagnetic Fileds ».  Minutes 8 :38 – 54 :48, période de questions 54 :49 à 1 :20 :00. Cet expert que la Régie et Hydro-Québec ont qualifié d’incompétent : il a surveillé/dirigé des programmes de recherche pour l’État de New York. Il a été désigné officiellement porte-parole de l’État concernant les champs électromagnétiques alors qu’il était employé de l’État de New York (1980-1998). Il a été invité à témoigner devant le Congrès américain et devant le President’s Cancer Panel de l’Institut national du cancer sur cette question (RF et cancer). En plus du rapport BioInitiative, il a édité deux livres et publié bon nombre d’articles sur les RF dans des journaux révisés par ses pairs. En outre, il a publié plus de 300 études sur d’autres polluants environnementaux. Le Dr Carpenter est, sans aucun doute, un expert en la matière. « Je suis tout à fait critiqué par plusieurs, la majorité d’entre eux sont en conflits d’intérêts ou simplement désinformés. Mon devoir, comme médecin en santé publique, est de m’exprimer sur toutes les questions où il y a une preuve qu’elles causent la maladie ou des blessures chez l’humain, même si les mécanismes spécifiques ne sont pas encore élucidés; c’est la base du Principe de précaution. » On peut bien se demander si ce n’est pas le fait que le docteur Carpenter ait été chargé du Projet Powerline de New York qui a prouvé la dangerosité de vivre à proximité des pylônes électriques, un fait qu’Hydro-Québec nie avec force, qui a motivé HQD à tout faire pour entraîner le refus du témoignage de ce grand homme et chercheur.

 « Presque scientifiquement impossible de prouver le non-risque »

 Ce qui est impossible à mesurer dans notre quotidien, c’est une seule bande de fréquences : la séparer de toutes les autres sources de pollution électromagnétique est rendu pratiquement impossible. Pour cette raison, les études se font en laboratoire, dans des cages de Faraday. Sachez que si nous pouvions voir tous les rayonnements des champs électromagnétiques (CEM) qui nous entourent, incluant les radiofréquences et les micro-ondes, nous ne pourrions pas voir à un mètre de nous parce qu’à chaque 10 cm il y a un rayonnement qui nous touche.

« La moyenne de pics va jusqu’à 8 000 (µW/m2) »

 La moyenne de pics mesurée par le CRIQ (Centre de recherche industriel du Québec) mandaté par Hydro-Québec était de 50 µW/m2. Oui, « mètres carrés », et non pas « mètres cubes » comme vous l’avez mentionné en répondant à une citoyenne. Les vraies lectures de ces pics sont, selon l’EPRI (l’équivalant américain du CRIQ) : 65 000 µW/m2 à un mètre de la source, 550 000 µW/m2 à 20 cm et presque 20 000 000 µW/m2 à 3 cm de celle-ci.

 « C’est une onde intermittente, oui, c’est une question de définition physique, d’onde pulsée, mais vous avez tout à fait raison c’est une onde intermittente avec des pics, des hauts et des bas, des hauts et des bas, puis, en moyenne à un mètre, qui varie de 50 à 8 000 en moyenne – maintenant direct dans l’appareil c’est probablement pas ça, je vais vérifier »

 Sachez qu’une onde pulsée est une onde qui est émise de manière intermittente : autrement dit, les deux termes décrivent le même phénomène. Voici un extrait d’un document du CDC (Center of Disease Control) de la Colombie-Britannique au sujet des compteurs intelligents de cette province, qui utilisent la même technologie que ceux qui sont installés au Québec : « Smart meters are designed to emit pulses that last approximately 100 to 150 milliseconds (0.1 to 0.15 seconds) at irregular intervals. » Voir p. 3, 1er paragraphe. Traduction : Les compteurs intelligents sont conçus pour émettre des impulsions qui durent environ 100 à 150 millisecondes (0,1 à 0,15 seconde) à intervalles irréguliers.

 « Intermittente, mais pas pulsée dans la définition quand on dit les effets sont thermiques »

 Non seulement vous faites preuve d’un manque de connaissances au sujet des émissions des appareils desquels vous devez assurer l’innocuité, mais vous admettez que vous parlez d’effets thermiques, alors que la discussion porte sur les effets non thermiques.

 « Il n’y a pas de critères à l’exposition chronique parce qu’il est du non-risque »

 Vous avez raison qu’il n’y a pas de critères, et c’est parce que le Code 6 n’a pas été conçu pour prendre en considération les effets non thermiques. À l’époque, la préoccupation ne concernait que les radars. Nous étions en temps de guerre et, pour cette raison, le Code 6 se basait sur une corpulence bien précise, soit celle d’un soldat de six pieds pesant 200 livres. Par conséquent, comme il n’a toujours pas été mis à jour, ce code ne tient pas compte de vous, ni de vos enfants ou de vos parents, et encore moins d’un fœtus.

L’utilisation domestique du four à micro-ondes, du téléphone sans fil, du cellulaire, du portable, des tablettes sans fil, du Wi-Fi, de la télévision et de tous les outils sans fil n’existait pas quand le Code a été conçu. Même l’ordinateur d’usage personnel n’était pas encore commercialisé. Pour cette raison, le préambule dudit Code indique : « Les mesures de sécurité et les directives d’installation décrites dans le présent Code s’adressent aux employés des ministères et des organismes fédéraux. Ces lignes directrices peuvent être adoptées par les provinces, l’industrie ou autre groupe intéressés (sic). Le ministère de la Défense nationale devra se conformer aux normes indiquées dans le présent Code, sauf où une telle conformité à la réglementation compromettrait les activités de formation et les opérations des Forces armées canadiennes, tel que jugé par le ministère. »

 Vous avez bien lu, les municipalités ne sont pas assujetties au Code 6, et la Loi sur les compétences municipales leur permet d’adopter des normes environnementales pour les radiofréquences, comme pour les pesticides. Ce que Santé Canada refuse de faire, les municipalités ont le pouvoir de le faire.

« Les ondes pulsées ce sont les travailleurs qui y sont exposés, pas les citoyens »

 Non. Nous sommes tous exposés à des ondes pulsées. Vous avez un cellulaire? Il émet des impulsions à une fréquence donnée (nombre de cycles par unité de temps), même quand vous ne l’utilisez pas parce que son antenne cherche en quasi-permanence une source de connexion. Les nouveaux cellulaires « intelligents » ont jusqu’à huit (8) antennes, et, même en « mode avion », ils émettent des impulsions. Pour cette raison, il est recommandé de mettre son cellulaire non seulement en « mode avion », mais aussi dans une boîte métallique, fermée hermétiquement, lorsqu’on ne l’utilise pas, surtout avant de se coucher.

 « Des chercheurs les étudient pour les étudier parce qu’ils ne posent pas de problèmes »

 Si je comprends bien, vous êtes en train d’affirmer que de faire des études sur les effets non thermiques est complètement inutile parce que le risque n’existe pas. Par contre, TOUS les organismes censés réviser les études affirment le contraire : plus d’études sont requises. L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (AFFSET) l’a mentionné, tout comme en 2006 l’a fait l’Institut national de santé publique du Québec : « Le niveau de risque associé à l’exposition aux CEM pour l’ensemble de la population, s’il est réel, s’avère faible. Néanmoins, du fait que pour certains groupes plus exposés, il peut s’agir d’un risque important, l’Institut national de santé publique du Québec considère que le gouvernement du Québec devrait prendre position sur la gestion des CEM et se doter d’une approche de précaution. Cette position devra considérer d’une part, la sensibilité des enjeux autour du risque de leucémie chez l’enfant et d’autre part, les incertitudes scientifiques quant à la détermination d’un lien causal. » La raison pour laquelle il y a moins d’études qui montrent un effet non thermique est simple : la majorité des études sont financées par l’industrie. Vous l’aviez admis vous-même 3 sur 4 des études que vous avez mentionnées. On sait qu’en général, nul ne mord la main qui le nourrit. Alors, d’un côté, il y a les études financées par l’industrie qui ne montrent pas qu’il existe des risques liés à l’exposition aux CEM. De l’autre côté, les études publiées par des chercheurs indépendants (non commandités par l’industrie) trouvent des effets non thermiques. Le rapport de l’AFSSET de 2009 (pour lequel 800 publications publiées postérieures à 2004 ont été analysées) mentionne que, parmi les études démontrant un effet non thermique, 11 % sont conformes à des normes rigoureuses, et parmi les études qui ne démontrent pas d’effet, 69 % sont aussi rigoureuses — voir p. 400 (ou page 396 de la nouvelle version en ligne). Toujours selon l’AFSSET, cette fois en ce qui a trait aux études sur l’humain, 20 % d’entre elles ont trouvé un effet et 71 % n’en ont pas trouvé. Puisqu’il y a des études rigoureuses qui démontrent un effet, la logique est de faire d’autres études au lieu de continuer à polluer l’environnement. Il est tout à fait logique d’appliquer le Principe de précaution en attendant la publication d’autres études.

 « Est-ce que c’est vraiment nécessaire de faire d’autres études de cohorte »

(puisque selon la position de la Santé publique les RF ne présentent pas de risques pour la santé)

 Une étude de cohorte est une observation au cours de laquelle un groupe de sujets exposés à des facteurs de risque (radiofréquences/micro-ondes) est suivi pendant une période déterminée et est comparé à un groupe contrôle non exposé. L’étude Interphone est une étude de cohorte; celles du groupe Hardell aussi. COSMOS (Cette étude suivra pendant 20 à 30 ans l’état de santé de 250 000 personnes utilisatrices d’un téléphone mobile), MOBI-KIDS, etc. Ni le groupe Hardell ni REFLEX n’ont été financés par l’industrie et comme par hasard, ils trouvent des effets biologiques. MOBI-KIDS devrait être publiée en 2015-2016. Il est de plus en plus difficile, pour un chercheur indépendant, de trouver du financement. Voici une courte liste de recherches subventionnées par l’industrie : Rapport 2006 du Conseil en Santé des Pays-Bas • Rapport d’avancement 2006-2007 OMS The International EMF project • Mobile Telecommuniction and Health Research Programme 2007 • Office Fédéral Suisse de l’environnement (2007) • Programme allemand DMF (2008) • StrahlenschutzKommission (SSK 2008) • Expert Group on Health Effects of Electromagnetic Fields (IRL, 2007) • SCENIHR (UE, 2007) • FDA/FCC Sécurité des radiofréquences (USA, 2008) • Recent Research on EMF and Health Risks (Autorité Suédoise Radioprotection, 2008) • National Research Council (USA, 2008) • Natl Col Center Environ Health (CDN, 2008), etc.

En 2014, l’étude suivante était publiée : Utilisation du téléphone mobile et tumeurs cérébrales dans l’étude cas-témoin CERENAT. « CERENAT est une étude cas-témoins multicentrique dans 4 sites en France entre 2004 et 2006. […] L’association positive était statistiquement significative chez les plus gros utilisateurs en considérant une longue durée d’exposition cumulée (≥ 896 h; OR = 2,89; IC 95 % de 1,41 à 5,93 pour les gliomes; OR = 2,57; IC 95 % de 1,02 à 6,44 pour les méningiomes), et le nombre d’appels pour le gliome (> 18 360 appels; OR = 2,10; IC 95 % de 1,03 à 4,31). Les risques étaient plus élevés pour les gliomes, les tumeurs temporales, l’utilisation du mobile en milieu urbain et en milieu professionnel. Les données supplémentaires appuient les conclusions précédentes concernant une association possible entre une utilisation intensive de téléphone mobile et les tumeurs cérébrales. »

 Comme pour l’étude Interphone où 10 % des sujets étaient de « gros » utilisateurs (100 heures par année ou 2 heures par semaine!), l’étude CERENAT confirme que ce sont les plus gros utilisateurs qui sont à risque. L’industrie minimise le risque, et ses alliés, tel Jack Siemiatycki, professeur à l’Université de Montréal et chercheur ayant collaboré au Groupe d’études international Interphone, disent des énormités : «Pour 90% des utilisateurs de portable, il ne semble pas y avoir de risque accru de cancer du cerveau. »  « … (gliome) qui était sur le bord de signification statistique… pour un petit sous-groupe d’à peu près 10 % des utilisateurs le plus forts (plus des heures d’utilisation, plus d’années)… on pouvait regarder ce résultat comme un petit hic statistique qu’arrive par hasard… » Minutes 8 :16 à 8 :20 Radio-Canada.  10 % constitue un ratio statistiquement significatif d’autant plus si on compare l’utilisateur « assidu » des années 90 (30 minutes par jour pendant 10 ans) à l’utilisateur actuel non seulement pour le nombre d’heures d’utilisation par jour, mais surtout en considération de l’âge des utilisateurs, soit : un homme adulte dans les années 90 alors qu’aujourd’hui il s’agit de la famille entière dans toutes les tranches d’âges.

En sachant qu’en 2010, 10 % des bébés de moins de 2 ans avaient utilisé la technologie sans fil et que 40 % des enfants de 2 à 4 ans l’avaient utilisée, ne croyez-vous pas qu’il est nécessaire de faire plus d’études, afin d’avoir des données plus proches de notre utilisation de 2015? Selon vous, pourquoi la France a-t-elle, le 29 janvier 2015, adopté une nouvelle loi (La France interdit le Wi-Fi dans les crèches et le limite dans les écoles) encadrant l’exposition du public aux ondes électromagnétiques générées par les technologies sans  fil (antennes-relais, téléphones mobiles, tablettes, etc.)? La semaine dernière, Taïwan a adopté une loi interdisant l’utilisation du sans-fil aux moins de deux ans. Les parents devront payer une amende s’ils sont reconnus coupables de cette infraction. Avec plus de 24 millions de jeunes accros au sans-fil en Chine (Web junkies), Taïwan recommande fortement que les moins de 18 ans réduisent leur exposition au sans-fil. Et pourquoi croyez-vous que la Belgique, depuis le 1er mars 2014, interdit l’utilisation du cellulaire aux enfants de sept ans et moins? Les données sur lesquelles nous nous basons pour prendre des décisions doivent correspondre à la réalité et nous devons tenir compte du fait que les habitudes évoluent avec le temps, Madame Samson. En effet, des études ont révélé qu’en Belgique 2 enfants sur 3 âgés de moins de 7 ans possèdent un portable et que les enfants de 12 ans possèdent presque tous un portable! C’est à ça que servent les études : à nous aider à comprendre la réalité actuelle et à ne pas baser nos croyances sur des faits d’il y a 60 ans!

 « Il n’y a pas de pertinence, de rationnel, à regarder les doses inférieures si on a étudié une dose supérieure et qu’on n’a pas trouvé de problème »

 Une dose de 6 000 000 µW/m2 dans le cas d’une exposition unique de 6 minutes à 900 MHz est jugée « acceptable » quand on parle d’effet thermique (effet consistant à faire monter la température d’un degré centigrade). Toutefois, la discussion porte ici sur les effets non thermiques (biologiques, sanitaires). La pratique consistant à faire une moyenne de l’exposition thermique est « acceptable », et le calcul est alors fait par des ingénieurs. Cependant, une exposition non thermique ne peut pas faire l’objet d’une moyenne : vous devriez le savoir en tant que médecin. Le corps ne fait pas de moyenne, il subit chaque onde pulsée, et l’effet des ondes pulsées sur le corps est cumulatif.

Les experts de l’effet non thermique, ce sont les médecins et les biologistes, et non les ingénieurs qui utilisent des formules mathématiques pour arriver à des seuils approximatifs d’exposition. Les études sur le cellulaire le confirment : plus on l’utilise, plus grand est le risque de développer une tumeur mortelle du côté d’utilisation. Selon le rapport de l’EPRI, les compteurs émettent des ondes pulsées (comportant des pics, soit des valeurs maximales) 9 600 à 190 000 fois par jour. Maintenant, imaginez que vous mettez vos doigts dans une prise de courant ce même nombre de fois au cours de la journée. D’après Hydro-Québec, la moyenne de ces pics pendant six minutes à un mètre de distance du compteur est de 50 µW/m2. Selon l’EPRI, les pics atteignent 65 000 µW/m2 à un mètre de distance. En faisant une moyenne pour des ondes émises par intermittence, on obtient une valeur de pics faussée (trop basse) en raison des temps morts. En suivant ce raisonnement d’HQ, l’exercice de mettre vos doigts dans la prise de courant devrait être équivalant à une caresse. Le croyez-vous vraiment? Selon le site d’Hydro-Québec, « [t]out le monde a déjà ressenti une sensation de fourmillement, de picotement, sans blessure. Ces effets peuvent survenir à des courants aussi faibles que 0,25 milliampères (sic) (mA). » Les fourmillements et picotements sont une réaction neurologique. Il convient de mentionner que 0,25 milliampère correspond à 24,1 µW/m2.

La professeure Magda Havas, spécialiste des effets biologiques des champs électromagnétiques, nous informe que des effets biologiques sont signalés à partir d’aussi peu que 20 µW/m2 (insomnie, fatigue, troubles de concentration, etc.).

Êtes-vous toujours convaincue qu’il n’est pas nécessaire de faire des études à des expositions plus basses que 6 000 000 µW/m2? Peut-être que le fait de travailler pendant un mois dans une salle de compteurs pourrait vous convaincre de la nécessité de ces études? Et vous n’y resteriez que de 9 h à 17 h… Imaginez des enfants dans une garderie où ce qui les sépare d’une salle de compteurs n’est qu’un mince panneau de gypse… Imaginez vos parents, retraités, qui passent la journée entière à côté d’un compteur ou de compteurs groupés.

 « La santé publique au Québec n’est pas équipée, ne fait pas de mesures environnementales »

Qu’attendez-vous pour vous équiper? Nous sommes devant la pollution la plus dévastatrice de l’histoire de l’humanité et vous restez les bras croisés?

 « Notre expertise se base sur les phénomènes d’appréciation environnementale »

 Depuis quand les radiofréquences ne sont-elles pas un phénomène d’appréciation environnementale?

 « S’appuyer sur la science et l’évidence »

 Malheureusement, si la science et l’évidence sur laquelle vous appuyez vos croyances sont biaisées, votre croyance est faussée. Les organismes qui ont été créés précisément pour réviser cette science, choisissent souvent de ne pas réviser les études qui contrarient l’industrie. La récente révision du Code 6 par les membres du comité de révision de la Société royale du Canada en est un bel exemple. Trois membres ont démissionné. Le plus connu, Daniel Krewski, était à la tête du comité et a été accusé de ne pas avoir déclaré de conflits d’intérêts. Il avait omis de mentionner qu’il agit aussi à titre de conseiller pour l’industrie des télécommunications. Il est le porte-parole de Santé Canada qui vante l’innocuité du Wi-Fi. M. Krewski a participé à différentes études où l’effet non thermique a été remis en question et où il a été trouvé inexistant (notamment Interphone). Il n’est pas le seul qui n’était pas à sa place dans ce comité. Le rapport du comité de révision porte sur les radiofréquences de cellulaires, les tours, l’équipement Wi-Fi, les compteurs « intelligents » et toute la technologie sans fil.

Le travail du comité réviseur est à son tour vérifié par un autre comité scientifique et deux de ces scientifiques indépendants ont brisé l’omerta.

Le Dr Anthony Miller, professeur émérite à l’École Dalla Lana de santé publique de l’Université de Toronto, a déclaré que le comité de la Société royale ne va pas assez loin dans ses recommandations. Selon lui, le comité n’a eu ni le temps ni les ressources pour faire une bonne révision et, surtout, il n’a pas examiné les études plus récentes qui, depuis 2007, montrent en majorité des effets non thermiques.

Martin Blank, professeur en physiologie et biophysique cellulaire à l’Université de Columbia, est allé plus loin en mentionnant :

[Traduction] « Si l’on prend une décision scientifique, cette décision doit s’appuyer sur toutes les données pertinentes. Ils ne l’ont pas fait. Ils ont ignoré des données. Ils les ont délibérément exclues ». “If you’re making a scientific decision, a scientific decision must bring in all relevant data. They did not. They ignored the data. They deliberately put it off the table.”

La plupart des études publiées depuis 2007 n’ont pas été examinées par le comité de révision du Code 6 ni par le Comité scientifique des risques sanitaires émergents et nouveaux [CSRSEN] en mars 2014 :

  •  Sur les effets génétiques:

Radiofréquences[1] (RF) : 114 articles [65 % ont signalé des effets]; extrêmement basses fréquences[2] (EBF) : 59 articles[83 % ont observé des effets]

  • Sur les effets neurologiques:

RF : 211 documents [68 % ont signalé des effets]; EBF : 105 documents [90 % ont observé des effets]

  • Sur le stress oxydatif:

RF : 106 articles [88 % ont signalé des effets]; EBF : 110 documents [88 % ont observé des effets]

 « Classé 2B comme le café, les cornichons, le formaldéhyde… non pas le formaldéhyde… comme le café »

 Effectivement, dans certains pays d’Asie, le cancer de l’estomac est causé par une très grande consommation d’aliments marinés (pas seulement de cornichons). Les grands buveurs de café (plus de 20 tasses par jour) ont quant à eux tendance à développer un cancer du côlon. Pourquoi avez-vous choisi de minimiser le risque des radiofréquences en ne mentionnant que ces deux produits qui semblent à priori inoffensifs : avez-vous oublié que le plomb, le DDT, l’aflatoxine M1, le chloroforme, le diesel, l’essence, le méthylmercure, le naphtalène, etc. sont aussi classés 2B?

Vous dites ignorer l’existence d’organismes de la santé qui recommandent le Principe de précaution. Voici une courte liste d’organismes qui adhérent à cette recommandation entre 1998 et 2013 :

American Academy of Pediatrics

American Academy of Environmental Medicine

L’Appel de Freibourg

Irish Doctors’ Environmental Association (IDEA)

International Agency for Research on Cancer (IARC) and World Health Organization (WHO)

Seletun Statement

The Porto Alegre Resolution

The Venice Resolution

Stewart Report : 6.38, 6.39, 6.40

La liste est longue depuis la Résolution de Vienne en 1998 – 35 autres depuis. Sans oublier la Directive de l’Association médicale autrichienne pour le diagnostic et le traitement des problèmes de santé et des maladies liés aux champs électromagnétiques (syndrome CEM).

Résolution du comité national russe sur la protection contre les radiations non ionisantes. (Je vous invite à le lire au complet.)

Conseil de l’Europe : Résolution 1815

European Parliament : On the recognition of multiple chemical sensitivity and electrohypersensitivity in the International Statistical Classification of Diseases and Related Health Problems (ICD)

European Parliament : Resolution on health concerns associated with electromagnetic fields

Liste de gouvernements et d’associations d’enseignants qui recommandent de minimiser l’exposition des enfants à la technologie sans fil.

En contradiction avec ces nombreuses recommandations émanant d’organismes reconnus mondialement, des ingénieurs sans aucune expertise sur les effets non thermiques des champs électromagnétiques ont, en 2012, signé une lettre affirmant l’innocuité des ondes pulsées des compteurs « intelligents » : Technologies radiofréquences – Pour un débat guidé par la science. L’instigateur de cette lettre était Thomas Gervais, de la Polytechnique, un spécialiste des laboratoires biomédicaux sur puce financé par Lorne Trottier, grand patron de Matrox, qui se spécialise dans la conception de puces et qui est l’un des mécènes de l’Université McGill et de l’École Polytechnique. Un laboratoire sur puce est un dispositif intégré rassemblant, sur un substrat miniaturisé, une ou plusieurs fonctions de laboratoire.

Comme par hasard, tous les signataires de la lettre sont affiliés à ces deux établissements d’enseignement. Peu après, un autre groupe d’experts, cette fois des spécialistes des effets non thermiques, a signé cette lettre-ci : Compteurs intelligents : des experts dénoncent la « désinformation flagrante ».

En tant que médecin, vous serez intéressée par les travaux de recherche de l’oncologue Dominique Belpomme, environnementaliste de longue date, et de son associé le docteur Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine pour sa recherche sur le SIDA.

Vous, tout comme Mme May Hamm, avez été informée par Hydro-Québec des avantages de la technologie sans fil et de son innocuité. Vous remarquez qu’il y a des mots, des phrases qui se répètent, tant dans le discours de l’industrie que dans celui de ses associés. Votre phrase, « S’appuyer sur la science et l’évidence », on l’entend souvent et, comme vous pouvez le remarquer, elle se trouve aussi dans la lettre des professeurs de McGill et de la Polytechnique. Voici quelques exemples de mots utilisés par l’industrie et ses partenaires pour minimiser les problèmes, induire l’auditeur ou le lecteur en erreur et détourner son attention de la véritable signification prévue dans les études scientifiques :

  1.  Avis faisant autorité (authoritative review) =  l’opinion des groupes qui pensent comme nous ;
  2.  Rien ne prouve clairement les effets néfastes sur la santé (no clear evidence)  = il existe des preuves d’effets néfastes sur la santé;
  3.  Il y a de petits effets physiologiques = il y a des effets physiologiques;
  4.  Sans preuve d’effets néfastes sur la santé (no definitive adverse effects) = il y a des effets néfastes sur la santé; 
  5.  Nécessité de poursuivre la recherche = une tactique dilatoire dont l’unique but est de gagner du temps Plus de recherche est toujours souhaitable pour mieux comprendre quelque chose. La vraie question à se poser, surtout lorsque la santé de la population est en jeu, est : en savons-nous, en comprenons-nous assez sur le sujet pour changer de politique?
  6.  Associations possibles entre les champs de RF et les résultats négatifs sur la santé = il existe des associations entre les champs de RF et les résultats négatifs sur la santé.

J’espère sincèrement que vous ferez un effort pour mieux vous informer dans ce dossier. Le bon sens nous dicte d’appliquer le Principe de précaution non seulement en ce qui concerne le déploiement des compteurs « intelligents », mais aussi de la technologie sans fil. Voici, selon l’UNESCO (1999), à quoi sert le Principe de précaution : « Le principe de précaution est un guide important face aux incertitudes scientifiques spécialement dans des situations potentiellement irréversibles ou d’impacts catastrophiques. »

 Pour le moment, l’utilisation sans réglementation de la technologie sans fil est irresponsable et immorale; nous sommes tous des cochons d’Inde dans une expérience qui est faite sans notre consentement. Le Code de Nuremberg visait à nous protéger et à éviter que l’histoire se répète, mais il semble que certains aient la mémoire courte : « Exposer des gens sans les informer et sans leur consentement à des champs de radiofréquences pouvant affecter leur santé, contrevient au code de Nuremberg adopté pour empêcher la répétition d’expérience comme les nazis l’ont fait sur les juifs. » C’est dommage que ni Santé Canada ni la Santé publique ne se sentent interpellés.

Veuillez agréer, Madame, mes sincères salutations.  

Maria Acosta

Porte-parole Basses-Laurentides refuse

[1] Radiofréquences (RF) : compteurs « intelligents », tout appareil émettant des micro-ondes [technologie sans fil].

[2] Extrêmement basses fréquences (EBF) : tours de haute tension et câblage électrique.

Dossier démission des trios cadres d’Hydro-Québec

DÉMISSION de Thierry Vandal à Hydro-Québec – Une indemnité de départ contraire au Code civil

 Thierry Vandal et CouillardQuand le courant ne passe plus

QuébécoisReprendre le contrôle

ContratsHydro-Québec dans la mire de l’UPAQ (l’Unité permanente anticorruption)

Deux importantes démissions-surprises à Hydro-Québec

Vandal et le bouleversement du marché

Sera Patrice Lavoie (petite tête grand enm…) la prochaine tête à tomber?Départ d’Hydro-Québec: Thierry Vandal dit vouloir tourner la page

179 commentairesLe patron démissionne 

Le dossier des éoliens est très chaud chez Hydro-Québec et peut-être fait partie des raisons de la démission de Thierry Vandal; autre que le dossier des compteurs « intelligents » qui a une opposition citoyenne majeure (Magog de 50% à 90% de refus). En France il y a scandale: L’énergie éolienne: la grande escroquerie.

Infolettre février 2015

Bonjour- Greetings – Shé:kon

PDF Infolettre février 2015

Le temps des fêtes n’a pas été de tout repos, voici les nouvelles :

  • Remise du prix humanitaire
  • Rabais d’installation de l’Option de retrait avant le 5 janvier
  • Plaintes à l’Union des consommateurs
  • Urgent » Nouvelle dernière minute!
  • Règlement municipal à Magog
  • Surfacturation
  • Recours collectif
  • Compteurs Sensus
  • Compteurs à radiofréquences : gaz et eau
  • Avoir des nouvelles sur les pages Web et Facebook

Remise du prix humanitaire

Un gros merci aux récipiendaires, M. Omar Laguardia, directeur du bureau de Tourisme de Cuba et à Mme Nathalie Bonin, responsable du Développement des Affaires Canada à Iberostar, ainsi qu’à M. Patrick Cloutier, gérant du service en vol de Sunwing, de s’être déplacés malgré le mauvais temps et la distance. Nos remerciements aussi à M. Steve Gagnon, maire suppléant de Saint-Colomban, à M. Michel Gaudet, vice-président et directeur général de l’ASEQ-EHAQ (Association pour la santé environnementale du Québec-Environmental Health Association of Quebec), à Jean-Guy St-Onge du comité Cœurs blancs et à Marie-Michelle Poisson de Refusons les compteurs. Suzanne Éthier de St-Hubert refuse, René Robert de Boucherville refuse ainsi que  M. Fred Cunche, citoyen de Ste-Thérèse, et Mme Vivian Fernández, épouse de M. Laguardia, sont venus nous encourager et nous les remercions grandement.

Nous n’avons pas beaucoup de photos (voir site Web), mais votre générosité est gravée dans nos cœurs.

Point très important : M. Patrick Cloutier de Sunwing nous a annoncé que sa compagnie va accommoder de la même façon tout autre EHS (électro hyper sensible…) qui voyage avec cette société aérienne. En effet, la façon dont a été traité José Lévesque n’était pas l’exception, mais la règle en ce qui concerne le service offert par Sunwing à ses passagers. Nous avons appris que la société est aussi propriétaire d’hôtels sans Wi-Fi. Même son de cloche de la part d’Iberostar : tout est fait pour accommoder sa clientèle.

Dommage que notre propre gouvernement refuse d’accommoder ses citoyens, tout comme Hydro-Québec, une société d’État.

Nous avons invité plus de 150 journalistes et représentants des médias, et une seule journaliste s’est présentée et a publié, deux semaines plus tard, un article marquant l’événement, merci Mme Frédérique David : Un Colombanois voyage en limitant les ondes qui l’entourent.

Encore une fois, un gros merci à tous ceux qui ont fait un don pour permettre l’achat des plaques.

Profiter du rabais

Notre article « Choisir l’Option de retrait avant le 5 janvier » a été un succès : presque 50 000 visites sur le Web et plus de 330 000 sur Facebook. HQ n’a pas réussi à prendre tous les appels, et les citoyens ont envoyé leur demande par courrier recommandé ou simplement en ligne sur le site d’HQ (laquelle a rapidement bloqué l’accès). Suivez les directions dans ce document : Que faire après le 5 janvier. Oui, il faut informer la Régie de votre situation, mais aussi l’Union des consommateurs, ce qui nous amène au prochain point.

Plaintes à l’Union des consommateurs

Plainte à l’Union des  consommateurs : on recherche des plaintes de personnes n’ayant pu demander le retrait de leur compteur à radiofréquences (RF) avant le 5 janvier en raison des lignes surchargées, ou des personnes ayant procédé par écrit et n’ayant reçu aucune confirmation depuis. S.V.P., envoyez un courriel à Refusons les compteurs.

Urgent! Nouvelle dernière minute!

Nouveau délai pour l’option de retrait à rabais!

Nous venons tout juste d’obtenir la confirmation que le tarif réduit de 15 $ pour ceux qui désirent se départir de leur compteur intelligent (option de retrait)  a été repoussé jusqu’au 31 janvier 2015. Pour plus d’info.

Règlement municipal à Magog

Les municipalités peuvent adopter des règlements basés sur le Code civil : Loi sur les compétences municipales  Chapitre V — ENVIRONNEMENT, Section I — GÉNÉRALITÉS, Point 19 : Toute municipalité locale peut adopter des règlements en matière d’environnement. De plus, selon la juge Perrault (Châteauguay, 2013) les micro-ondes devraient faire l’objet d’une législation semblable à celle qui vise les pesticides [44].  Avec cette information, Magog refuse a contacté le conseil de ville à maintes reprises et presque tous ses membres semblaient convaincus de l’importance d’adopter un tel règlement.

La mairesse, Mme Vicky May Ham, a annoncé à la presse qu’elle recommandait aux citoyens du Canton de Magog et d’Omerville, desservis par Hydro-Québec de refuser l’installation de compteurs intelligents. Magog devait recevoir la lettre d’HQ en février, et c’est en décembre, soit trois jours après l’annonce de la mairesse, que les citoyens ont reçu leur lettre. HQ a demandé une rencontre avec la ville contrairement à son habitude de tenir une rencontre uniquement à la demande de la ville. La Santé publique a aussi rencontré le conseil et ce, comme HQ : à huis clos. Il va sans dire que la ville a changé son fusil d’épaule. Magog refuse va donner sa deuxième séance d’information, et mardi prochain la Santé publique rencontre les citoyens. « Une autre soirée d’information sur les compteurs « intelligents » à Magog. » Encore une autre municipalité intimidée par HQ. Aujourd’hui, la Santé publique rencontre les citoyens pour leur dire que les CEM sont sans danger!

Surfacturation

Les cas de surfacturation n’arrêtent pas de s’ajouter et, chaque fois, HQ blâme l’hiver et le client.

Nous avons été induits en erreur en considérant que les départs de moteurs étaient la cause principale de la surfacturation. En réalité, ces départs ne sont comptabilisés que pour l’industrie parce que leur durée est plus longue, alors que dans le secteur résidentiel ils sont  d’une durée négligeable. Il y a plusieurs raisons à la surfacturation. Essentiellement, c’est le fait que la consommation soit calculée de façon numérique qui pose problème, cela peu importe si le compteur est « intelligent » ou non, et quel qu’en soit le fabricant.

Une lecture numérique n’est qu’une approximation de la valeur réelle analogique. Plusieurs facteurs sont à la base d’une moins bonne lecture numérique, et la fréquence d’échantillonnage n’en est qu’une parmi d’autres.

Contrairement au compteur analogique (à roulette) qui tourne quand l’énergie est utilisée et qui retourne au réseau l’énergie non utilisée en donnant un crédit au client, le compteur numérique utilise une formule mathématique pour comptabiliser la consommation. Malheureusement, ses puces électroniques, très fragiles, entraînent un calcul erroné, et, comme cela se répète à chaque lecture, l’écart entre la valeur réelle et celle qui est obtenue augmente. Et cela, toujours en faveur d’HQ puisque ces compteurs peuvent être programmés pour favoriser l’une ou l’autre des parties (le client ou Hydro-Québec). L’approximation de la consommation découlant de ces nouveaux compteurs numériques défavorise largement les clients d’HQ. De toute évidence, cette approximation est inadéquate. Dans de très rares cas, la lecture numérique est similaire à la lecture analogique. Si nous sommes chanceux, une augmentation de 20 à 30 % est observée. Dans les pires cas, le montant de la facture augmente de deux à sept fois.

Dans cet article, M. Peter Arella, titulaire d’un doctorat en génie électrique, nous offre une explication. Contrairement à ce qu’affirme l’autre ingénieur dans ce même article, les compteurs numériques ne peuvent faire « une lecture plus fine de la consommation » que les anciens. « Ils sont très sensibles aux variations subites et rapides, même très faibles, ce qui n’était pas le cas des compteurs électromécaniques ». C’est comme cela que la désinformation sur la surfacturation liée aux départs de moteurs s’est propagée dans tous les groupes Refuse de l’Amérique du Nord, donnant ainsi raison à HQ sur le fait que ces compteurs sont plus précis quand c’est tout le contraire. De plus, le compteur numérique ne peut pas reculer et nous ne voyons pas comment il pourrait créditer l’énergie non consommée.

Toutes nos excuses pour cette erreur, et mille mercis au citoyen qui nous a mis la puce à l’oreille.

 Recours collectif

Un avocat de la ville de Québec a contacté un journaliste pour l’informer qu’il était en train d’envisager un recours collectif. La firme d’avocat de Québec étudie la possibilité d’en déposer un, mais il est trop tôt pour en dire davantage puisque l’évaluation des arguments de poursuite possibles est en évaluation pour l’instant. Nous vous tiendrons informés de la suite des événements.

Compteurs Sensus

Le fabricant des compteurs « intelligents » Sensus est dans l’eau chaude depuis quelques mois : ses compteurs se font retirer en Saskatchewan, et maintenant c’est au tour de l’Ontario de faire la même chose. Ce n’est pas le fabricant qui est fautif. C’est plutôt la fragilité de la technologie qui est en cause. En effet, il y a aussi eu des incendies causés par des compteurs de marques Itron et Landis+Gyr (FOCUS). Comme vous le savez, au moins six incendies ont été rapportés dans les médias au Québec depuis le déploiement et les groupes Refuse ont reçu aussi des informations citoyennes à cet effet. Le risque est réel.

Compteurs à radiofréquences : gaz et eau

La ville de Médicine Hat a décidé d’irradier toute la population avec les trois types de compteurs : pour le gaz, l’eau et l’électricité. Ici, au Québec, le déploiement en catimini des compteurs de gaz et d’eau est déjà commencé. Depuis 2012, Gaz Metro a changé ses compteurs pour des compteurs à RF. La ville de Longueuil, depuis 2012, installe ses compteurs d’eau à RF. Avant de déménager à cause du compteur « intelligent », assurez-vous que votre municipalité n’a pas déjà installé ces deux autres sources permanentes de RF dans votre demeure, surtout si la construction date de 2012. À la fin du déploiement des CI, qui peuvent être programmés pour prendre les lectures des compteurs de gaz et d’eau, d’autres fonctionnalités vont être ajoutées : gestion de la demande (pour contrôler votre thermostat, selon l’heure d’utilisation), mesures variées (pour lire le compteur de gaz et d’eau).

Avoir des nouvelles sur les pages Web et Facebook

Nous ne pouvons pas tout vous dire dans les infolettres, nous vous invitons donc à nous suivre, particulièrement sur Facebook, que nous alimentons quotidiennement. D’autres groupes se sont formés, l’opposition est féroce et tout comme leurs porte-paroles. Quelques groupes à suivre : Lévis refuse qui donne des ripostes formidables, Rimouski refuse qui informe très bien sur l’électrosensibilté (voyez ses statistiques), Lanaudière refuse qui, entre autre, fait un travail formidable pour identifier les routeurs dans sa région, St-Calixte (Lanaudière) a une page Facebook très informative, et Magog refuse qui se débat comme un diable dans l’eau bénite contre HQ. Nous devons à Daniel de St-Jean refuse la carte Google qui identifie les routeurs d’HQ et le démarrage du site de Magog. Mille mercis Daniel.

Merci à tous de votre aide et de votre appui solidaire. Ensemble, nous y arriverons.

Basses-Laurentides Refuse

CE QUE LE PEUPLE DU QUÉBEC A FAIT, SEUL LE PEUPLE DU QUÉBEC PEUT LE DÉFAIRE.

Maria Acosta porte-parole

450-939-4549

basses-laurentides-refuse@videotron.ca

facebook.com/BassesLaurentidesRefuse

basseslaurentidesrefuse.com

Urgent! 31 janvier 2015 – Nouveau délai pour l’option de retrait à rabais!

Message urgent de Refusons les compteurs.

Nous venons tout juste d’obtenir la confirmation que le tarif réduit de 15 $ pour ceux qui désirent se départir de leur compteur intelligent (option de retrait)  a été repoussé jusqu’au 31 janvier 2015.

Cette décision aurait été prise en raison du fait que plusieurs citoyens ont tenté sans succès de rejoindre un (e) employé (e) d’Hydro-Québec avant le 5 janvier 2015 qui était le délai imposé par la Régie de l’énergie.

À nouveau, Hydro-Québec s’est montrée très discrète quant aux frais réduits de l’option de retrait. Nous aurions souhaité être en mesure de vous fournir cette information plus tôt. Cependant, nous devons profiter, à tout le moins, des prochains jours pour tenter de transmettre cette dernière au plus grand nombre de gens possible. Nous vous encourageons donc à faire circuler cette information.

* * *

H-Q semble toujours débordé par les demandes de retrait. Si vous ne parvenez pas à obtenir la communication téléphonique, nous vous proposons de faire parvenir votre demande par écrit afin d’avoir une preuve de la date de votre demande.

Modèles de lettres

La Régie de l’énergie autorise une baisse des frais de retrait

Les frais de relève passent de 17 $ à 5 $ par mois et les frais d’installation passent de 137 $ à 15 $*.
Voir la décision de la Régie de l’Énergie – le résumé – le communiqué de presse

conditions de service mises à jour

Si vous avez déjà un compteur émetteur de radiofréquences, Compteur nouvelle génération (CNG) ou Compteur de première génération ( Itron C1SR), demandez sans plus tarder  un compteur non communicant (CNC).

Plus nous serons nombreux à poser ce geste, plus le gouvernement comprendra à quel point ce projet n’est pas acceptable pour la population. Cette baisse substantielle des frais de retrait est une occasion de faire reculer le déploiement massif et il faut la saisir!

Afin de vous prévaloir de l’option de retrait, vous pouvez appeler le service à la clientèle d’Hydro-Québec au 1-800-569-2577 .  Si l’on vous dit d’attendre de recevoir une lettre annonçant le déploiement avant de faire votre demande de retrait, cette information est erronée. Insistez et dites que vous avez le droit de faire retirer tout compteur émetteur de radiofréquence (y compris les Itron C1SR) en tout temps et que cette lettre n’est pas une obligation.

Nous vous recommandons d’avoir la prudence de faire une demande écrite résumant votre conversation téléphonique en remplissant le formulaire électronique du service à la clientèle . Notez le nom du préposé, la date et l’heure de votre appel ainsi que tout autre détail ou incident que vous jugerez digne d’intérêt. Demandez à Hydro-Québec de vous faire parvenir une confirmation écrite de la demande avec un numéro de confirmation et faites inscrire à votre dossier que vous exigez que le retrait soit effectué dans un délai ne dépassant pas 10 jours ouvrables. Prenez soin de copier ce formulaire avant de l’envoyer et conservez cette copie dans vos dossiers.

H-Q semble débordé par les demandes de retrait. Si vous ne parvenez pas à obtenir la communication téléphonique, nous vous proposons de faire parvenir votre demande par écrit afin d’avoir une preuve de la date de votre demande.

Si le suivi de votre demande n’est pas adéquat, adressez-vous au département des plaintes d’Hydro-Québec.

*IMPORTANT : la Régie accorde 90 jours à compter du 5 octobre 2014,  soit jusqu’au  31 janvier 2015, pour profiter de la réduction des frais d’installation à 15 $. Après cette date, l’installation du CNC coûtera 85 $!!

Les clients qui recevront un premier avis d’installation du nouveau compteur auront 30 jours pour se prévaloir du même rabais. La Régie accorde la rétroactivité des frais initiaux d’installation et des frais mensuels de relève. Tous les clients qui ont déjà adhéré à l’Option de retrait selon l’ancien tarif obtiendront un crédit à leur compte.

Nous continuons d’encourager ceux qui ont toujours le compteur mécanique à le conserver car les compteurs électromécaniques sont fiables, n’émettent pas d’ondes nocives, ne coûtent rien et ne comportent aucun risque de piratage électronique ou d’éventuelle facturation différenciée.

Refusons les Compteurs
Le Site – Facebook – YouTube

Remise du prix humanitaire

Le voyage de José Lévesque à Cuba

Un gros merci aux récipiendaires, M. Omar Laguardia, directeur du bureau de Tourisme de Cuba et à Mme Nathalie Bonin, responsable du Développement des Affaires Canada à Iberostar, ainsi qu’à M. Patrick Cloutier, gérant du service en vol de Sunwing, de s’être déplacés malgré le mauvais temps et la distance. Nos remerciements aussi à M. Steve Gagnon, maire suppléant de Saint-Colomban, à M. Michel Gaudet, vice-président et directeur général de l’ASEQ-EHAQ (Association pour la santé environnementale du Québec-Environmental Health Association of Quebec), à Jean-Guy St-Onge du comité Cœurs blancs et à Marie-Michelle Poisson de Refusons les compteurs. Suzanne Éthier de St-Hubert refuse, René Robert de Boucherville refuse ainsi que  M. Fred Cunche, citoyen de Ste-Thérèse, et Mme Vivian Fernández, épouse de M. Laguardia, sont venus nous encourager et nous les remercions grandement.

Nous n’avons pas beaucoup de photos, mais votre générosité est gravée dans nos cœurs.

Point très important : M. Patrick Cloutier de Sunwing nous a annoncé que sa compagnie va accommoder de la même façon tout autre EHS (électro hyper sensible…) qui voyage avec cette société aérienne. En effet, la façon dont a été traité José Lévesque n’était pas l’exception, mais la règle en ce qui concerne le service offert par Sunwing à ses passagers. Nous avons appris que la société est aussi propriétaire d’hôtels sans Wi-Fi. Même son de cloche de la part d’Iberostar : tout est fait pour accommoder sa clientèle.

Dommage que notre propre gouvernement refuse d’accommoder ses citoyens, tout comme Hydro-Québec, une société d’État.

Nous avons invité plus de 150 journalistes et médias et une seule journaliste s’est présentée et publié deux semaines plus tard un article marquant l’événement, merci Mme Frédérique David : Un Colombanois voyage en limitant les ondes qui l’entourent.

Encore une fois, un gros merci à tous ceux qui ont fait un don pour acheter les plaques.

 Plaques Prix Humanitaire

M. Omar Laguardia, José Lévesque et Maria Acosta

M. Omar Laguardia et José Lévesque

M. Omar Laguardia Directeur du bureau de Tourisme de Cuba, José Lévesque de St-Colomban refuse et Maria Acosta de B-L refuse

M. Patrick Cloutier et José Lévesque

M. Patrick Cloutier,Gérant du service en vol de Sunwing et José Lévesque

Jean-Guy St-Onge

M. Jean-Guy St-Onge co-fundateur du Comité Cœurs blancs

M. Michel Gaudet

 M. Michel Gaudet, Vice-président et Directeur général de l’ASEQ-EHAQ

D’autres photos à venir.

Une autre soirée sur les compteurs « intelligents » à Magog

Une autre soirée sur les compteurs intelligents à Magog

 Puisque les journaux tels La Presse et ses affiliés n’offrent pas l’opportunité de faire des commentaires, Mme Jocelyne Breton de Lévis refuse a envoyé une lettre au journaliste Jean-François Gagnon de La Tribune, en demandant une publication de son commentaire pour rectifier les faits; ce qui n’a pas était encore fait.

Objet : SVP Commentaire à publier / La Tribune article 4837720 du 23 janvier 2015 intitulé Une autre soirée sur les compteurs intelligents à Magog :

Bonjour M. Gagnon,

Juste un mot pour vous dire que la photo placée au-dessus de votre article n’est pas représentative du contenu de votre article. Ce compteur est un Itron C1SR, qu’Hydro Québec installe depuis déjà 2004! Ce n’est pas un compteur intelligent. C’est un compteur communicant à courte portée.

Pour ce qui est de l’affirmation suivante dans votre article :
« Désireux d’en apprendre davantage au sujet de compteurs dits “intelligents”, le conseil municipal de Magog a récemment reçu des représentants de la Direction de santé publique. Le message alors transmis aux élus était semble-t-il limpide : les compteurs à radiofréquences ne sont pas dangereux pour la santé »

Je ne doute pas une seconde que ce message était limpide et clair… et remarquez bien qu’il a été transmis à huis clos! Il faut être drôlement naïf, avoir reçu des menaces ou bien avoir un intérêt financier ou politique, pour croire les propos de la Direction de la santé publique du Québec, alors que près 6000 études à travers le monde font état des dangers de la technologie utilisant les micro-ondes.

N’oubliez jamais dans vos propos de relever le fait que le Gouvernement tire de gros profits des bénéfices d’Hydro-Québec, puisqu’ils les prélèvent directement pour les verser au Fonds des générations de manière à réduire le déficit… enfin c’est ce qu’ils prétendent nous faire croire! D’autre part, toutes les agences et la Régie de l’énergie ont été instituées par ce même gouvernement, et sont toutes représentées par des gens qui viennent de l’industrie de l’énergie ou de ministères reliés à l’énergie et aux ressources naturelles, dont ils défendent bec et ongles les intérêts, et qui ont plus ou moins un intérêt à tirer profit de ces installations.

Regardez les toits des hôpitaux et des édifices gouvernementaux… vous y verrez des antennes de transmission micro-ondes loués à ces organismes. Au niveau fédéral, le Gouvernement a intérêt à tenir les normes édictées par le code 6 de sécurité très élevées… pourquoi? Parce que ces normes sont suggérées par l’industrie du cellulaire et surtout, parce que le gouvernement canadien tire des profits des droits d’exploitation de ces ondes.

Parlons des municipalités, pourquoi ne font-elles rien? Parce qu’elles ont besoin de la collaboration d’Hydro-Québec pour réaliser plusieurs aspects de leur plan d’urbanisation. Dans toutes les villes, on voit à un moment donné un projet où pour réaliser un parc ou une piste cyclable, Hydro-Québec fait don de terrains ou cède des droits de passage. Et ce n’est que la pointe de l’iceberg! Remarquez que toutes les rencontres avec les conseils municipaux, que ce soit celles d’Hydro-Québec ou celles de la Santé publique, se font toujours à huis clos… Qu’ont-ils donc à cacher… ou de quoi menacent-ils les édiles municipaux?   Quoi qu’il en soit, il y a toujours une apparence de conflit d’intérêts puisque tout est fait derrière des portes closes!

Il est grand temps qu’une commission d’enquête publique, réellement indépendante, soit instituée pour faire la lumière sur les agissements d’Hydro-Québec, de la Santé publique et de la Régie de l’énergie. La constitution de cette commission d’enquête devrait contenir des représentants du public ordinaire, des médecins ordinaires, des chercheurs, des économistes, des scientifiques et des représentants du monde légal, mais aucun de ces représentants ne devrait avoir de liens, de près ou de loin avec le gouvernement ou l’une des instances qui font l’objet d’une enquête. Par ailleurs, au Québec, les commissions d’enquête ne devraient pas être mises sur pied par le gouvernement, mais bien par le système judiciaire, et ce, de manière indépendante.

Pour ce qui est de la Santé publique, elle n’ira pas affirmer que les émissions de radiofréquences peuvent nuire à la santé, puisque le collège des médecins du Québec est en arrière d’une bonne quinzaine d’années sur la question par rapport aux organismes équivalents en Ontario, en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et plusieurs pays d’Europe, dont la France, les pays nordiques, l’Allemagne, etc.

En 2009, il y a eu ce qu’il est communément appelé « l’Appel du 23 mai 2009 » à la suite d’un Congrès de médecins et de chercheurs de la communauté européenne. Suite à ce congrès, une déclaration unanime de la communauté internationale des scientifiques regroupant des chercheurs et des professionnels de la santé a été diffusée. En voici le lien :

http://www.dailymotion.com/video/x8s5y6_electrosensibilite-appel-des-scient_news

Cet appel date déjà de 5 ans… et notre Santé publique québécoise, ainsi que nos brillants médecins, qui ne s’attaquent toujours qu’aux symptômes et non aux causes de nos maladies, ne sont même pas encore au courant!?!?!?   J’en doute fort! Mais ce dont je ne doute pas, c’est qu’il y a beaucoup d’intérêts financiers et politiques en jeu. Que vaut la santé des gens dans la balance quand il y a du fric à faire?

J’espère que vous aurez l’honnêteté de présenter les deux côtés de la médaille. Les citoyens du Québec n’ont pas besoin d’être rassurés. Ce ne sont pas des enfants. Par contre, ils ont besoin d’être entendus, écoutés et considérés. Ils ont besoin de connaître la vérité et d’être représentés correctement par leurs élus. Quant aux élus fédéraux, provinciaux ou municipaux, ils doivent se rappeler pourquoi ils sont là, qui les ont élus et dont ils doivent défendre en tout temps les intérêts du citoyen et pas ceux des multinationales.

Merci de m’avoir lu et, au cas où ça vous dirait de compléter votre article avec mes propos, je vous autorise à publier ma réponse.

Meilleures salutations
Jocelyne Breton

que faire après le 5 janvier

Aujourd’hui nous avons passé des heures à répondre aux citoyens encore pris avec un CI parce que la ligne téléphonique d’HQ était occupée. Que faire? Continuez à essayer et envoyez un courriel à la Régie et aux élus décrivant votre situation. Pas parce qu’HQ n’a pas prévu la situation (ou nous a vu venir et a choisi de freiner l’avalanche de refus…), cela veut dire que vous devez payer les conséquences. Plus que de citoyens se plaignent à la Régie, plus de chances qu’elle donne une extension pour l’installation à rabais. À genou nous avons mal, debout nous restons dignes.

Suivez les instructions dans ce lien.